TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES (TCA)

QUELLE EST LA FRONTIÈRE ENTRE LES GRIGNOTAGES ET LA BOULIMIE, ENTRE LE MANQUE D’APPÉTIT ET L’ANOREXIE ?

Vous avez certainement remarqué l’abondance des informations sur la nutrition et les régimes amaigrissants sur internet et les réseaux sociaux…on a jamais été aussi bien servis dans ce domaine…et pourtant l’obésité gagne du terrain chaque jour et l’effet Yo-Yo (la reprise du poids perdu) est au rendez-vous dans la majorité des cas …pourquoi ?


Tout simplement parce que les « pseudo » experts en perte de poids ne prennent pas en considération cet élément déterminant majeur de la réussite d’un programme de perte de poids : la possibilité que la personne présente un trouble de conduite ou comportement alimentaire


Durant toute notre vie, notre rapport à la nourriture reflète notre état de santé physique ou mentale : notre appétit est fréquemment modifié par des bouleversements passagers (infection, stress, déprime passagère, etc.). Mais, lorsqu’une relation inhabituelle à la nourriture associée à une souffrance psychique s’installe durablement et qu’il y a des conséquences pour la santé, on parle de troubles des conduites alimentaires.

 

Les plus fréquents sont l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie boulimique. Ces pathologies ne doivent pas être confondues avec des habitudes de grignotage ou de suralimentation, ou des restrictions alimentaires liées à un régime. Il s’agit bel et bien de troubles psychiatriques qui, selon certaines données scientifiques, sont du registre des addictions sans drogue.

IL NE FAUT JAMAIS ENTAMER UN RÉGIME POUR PERDRE OU GNAGNER DU POIDS SANS FAIRE LE DIAGNOSTIC DES TOUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES
On distingue trois principaux troubles des conduites alimentaires.
L’anorexie mentale se caractérise par une alimentation insuffisante par rapport aux besoins physiologiques, par des perturbations de la perception du corps liées à l’estime de soi et par un refus de prendre du poids même lorsque le corps est très amaigri. Dans 50 % des cas, l’anorexie mentale peut être associée à des épisodes boulimiques. Elle se distingue de l’anorexie, simple perte de l’appétit plus ou moins temporaire, souvent consécutive à une maladie somatique ou à un état anxieux.
La boulimie se manifeste par des crises compulsives d’ingestion de grandes quantités de nourriture, suivies de comportements compensatoires inappropriés (vomissements, jeûne, exercice physique excessif, etc.).
L’hyperphagie boulimique, ou accès d’hyperphagie, se présente sous la forme d’épisodes récurrents de crises de boulimie mais sans comportements compensatoires associés.

Chaque trouble des conduites alimentaires s’accompagne de conséquences physiques importantes.

Pour l’anorexie mentale, ces impacts découlent de la malnutrition voire de la dénutrition qui s’ensuivent (troubles digestifs, arrêt des cycles menstruels, léthargie, déficits cognitifs, dysfonctionnement rénal, ostéoporose, etc.). Le risque de mortalité des malades est multiplié par 5 par rapport à la population générale.

Pour la boulimie, les risques sont liés aux vomissements répétés (à court terme : baisse du taux de potassium sanguin avec risque d’arrêt cardiaque ; à long terme : troubles digestifs et problèmes dentaires).

Quant aux conséquences de l’hyperphagie boulimique, elles sont le plus souvent liées à un surpoids (maladies métaboliques et cardiovasculaires et atteintes articulaires, notamment.)

Chaque personne est unique, aussi bien sur plan physiologique que psychique. Nous vous accompagnons dans votre démarche de perte ou de gain de poids selon un diagnostic précis. Vos besoins, votre statut nutritionnel, votre composition corporelle et votre bilan des TCA sont les éléments clés de votre réussite…

Prendre RDV en ligne