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PRISE DE POIDS

Gagner du poids est parfois une mission impossible chez les personnes trop maigres de nature. Cela peut paraître surréaliste pour la majorité des gens. Pourtant, grossir n’est pas toujours si simple. C’est même une lutte de tous les instants. Incompris et stigmatisés, les maigres souffrent aussi du regard des autres.


L’indice de masse corporel IMC permet de savoir si son poids est adapté à sa taille. Il est calculé à partir d’une formule mathématique simple : le poids divisé par le carré de la taille (IMC = poids en kg/taille² en m) (cliquez Ici pour connaître votre IMC).


Cette formule, qui ne prend en compte ni le sexe ni l’âge de la personne, est donc approximative puisqu’elle ne donne pas certains détails, comme la répartition entre la masse grasse et la masse musculaire (bilan corporel qu’on effectue au cabinet).


L’IMC reste cependant utile pour reconnaître une dénutrition, une maigreur, ou à l’inverse un surpoids ou une obésité. Le suivi de ce chiffre est important. Une diminution rapide de celui-ci doit en effet conduire à une évaluation du statut nutritionnel avec le médecin traitant. « On considère qu’une personne est maigre si son IMC est inférieur à 18. Lorsqu’il est en dessous de 16, il y a là un vrai risque de santé. »


Il faut distinguer la maigreur constitutionnelle d’une maigreur soudaine, la première est généralement génétique, la personne présente un poids stable depuis l’adolescence et qui varie légèrement selon les périodes. Le deuxième cas est défini selon ce critère : perte de poids involontaire supérieure ou égale à 5% en un mois et de 10% en 6 mois. Dans ce dernier cas il faut consulter son médecin.


Il faut aussi identifier la maigreur due au trouble psychique connu sous le nom de l’anorexie mentale.


C’est une pathologie psychiatrique qui s’installe insidieusement. Elle doit être repérée et prise en charge le plus tôt possible afin d’éviter qu’elle n’évolue vers une forme chronique plus grave.
Les symptômes qui doivent alerter et amener à consulter sont, notamment, un rapport obsessionnel avec la nourriture – avec la volonté de perdre toujours plus de poids –, un amaigrissement important, des stratégies d’évitement des repas, le tri de la nourriture, l’arrêt des règles chez la jeune fille.


Cette maladie touche majoritairement les femmes jeunes mais peut concerner des garçons (10 % des cas). Chez ces derniers, l’anorexie est plus souvent associée à des phases de boulimie. (en savoir plus)
Plusieurs solutions existent pour corriger un amaigrissement ..il suffit de diagnostiquer correctement la cause.

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